À Dangbo, dans la vallée de l’Ouémé, le syndicat des morts est en courroux.
Voilà des mois qu’il faut prendre rendez-vous pour aller se recueillir sur leur tombe, puisque la mairie a eu l’ingénieuse idée de cadenasser les portails. Il faut forcément profiter de l’inhumation d’un mort pour y accéder, sinon appeler les gardiens qui ne sont pas toujours près de leur téléphone.
Heureusement, les morts qui reposent au cimetière de Dangbo ont profité de cette tornade du vendredi dernier pour se frayer un chemin. Une partie de la clôture a cédé facilitant du coup les aller-retour sans visas aussi bien pour les morts que pour leurs proches vivants.
Belle révolution des morts n’est-ce-pas ?
✍🏽Sèna