Dans l’abîme de la guerre à l’aveugle pour ne pas parler d’asymétrique, il est très difficile de remporter des batailles comme l’ont souvent fait nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
La conscience citoyenne avisée est l’arme la plus redoutable pour contrer l’ennemi dans la cohésion d’esprit au-delà de l’usage des armes létales. Ces dernières 48 heures, cette cohésion relève d’une urgence patriotique au-delà des clivages politiques ou partisans au Bénin.
Face aux événements de ces derniers jours, en parallèle avec les efforts combien colossaux déployés aussi bien par les FDS que les pouvoirs publics, il est impensable que le silence se fasse si lourd dans l’opinion publique nationale. Un silence qui laisse le champ aux pêcheurs en eau trouble qui colportent bien des insanités sur le peuple béninois, étant entendu que les soldats au front y sont tombés pour nous tous et toutes.
La honte et la désolation portent sur tous ces acteurs, surtout politiques qui manquent depuis Samedi dernier, à un appel patriotique, celui de s’incliner devant la mémoire de ces vaillants soldats et surtout de dénoncer la barbarie de ces hors-la-loi, véritables lâches qui pourrissent la vie à nos concitoyens.
Ce pays à une âme, et c’est trop tôt aller en besogne que de penser que cette guerre contre ces divorcés sociaux de type particulier est perdue. Loin s’en faut, le Bénin, terre de Tofa, de Béhanzin et Bio Guera sait toujours tirer des plus douloureuses expériences, les armes d’une résilience inébranlable.
C’est donc le moment d’insuffler à nos soldats, cette hargne et cette détermination à braver le danger afin de venger les âmes de nos frères, cousins, amis, pères, oncles qui n’ont pas perdu ces statuts en devenant militaire, mais ont plutôt élevé notre degré de fierté envers eux.
Courage soldats béninois, vous n’êtes pas seuls.
✍🏽Fidèle Sèna VODOUNON