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«Envoyez les enfants à l’école» : Voici le cri de cœur du ministre Salimane KARIMOU au lancement officiel du CEP 2025 à Coopaha

Entouré du ministre conseiller Pauline GBENOU, du préfet du Mono, du maire de Lokossa et en présence effective des cadres à divers niveaux du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), le ministre Salimane KARIMOU a procédé au lancement officiel ce lundi 02 juin 2025 de l’examen du Certificat d’Etudes Primaires CEP 2025. Occasion pour l’autorité d’exprimer ses sentiments de satisfaction face au bon déroulement des épreuves et des acquis de l’introduction de la plateforme Educ-Master dans la gestion du personnel et surtout de lancer un appel aux populations pour la scolarisation des enfants :

Quels sont vos sentiments Monsieur le Ministre après le lancement effectif du CEP 2025 ?

Je voudrais commencer déjà par remercier l’Éternel tout-puissant, le tout miséricordieux, le très miséricordieux qui nous a permis de démarrer l’année scolaire 2024-2025 en beauté, et par sa miséricorde nous sommes en train d’aller petit à petit vers la fin de l’année scolaire. L’un des événements qui marquent la fin d’une année scolaire, c’est l’organisation et le déroulement des examens nationaux. Le CEP est le premier examen national à grand tirage. C’est vrai qu’il y a eu quelques examens qui ont démarré. Mais quand vous prenez l’effectif sur l’étendue du territoire pour le CEP , vous allez comprendre que c’est un événement. La rentrée des classes et les examens. Lorsqu’on a achevé l’année scolaire en beauté et que l’on réussit à lancer tout au moins l’examen du CEP, je peux vous dire que mes sentiments sont des sentiments de satisfaction. Mes sentiments sont ceux de quelqu’un qui peut se dire : Mission accomplie, même si on doit toujours rester prêt à recommencer avec plaisir.

Éduc Master, dans la gestion du processus d’organisation du CEP depuis 2023, quel bilan?

La première leçon que je tire de ça, c’est que cette année encore comme déjà depuis 2023, j’ai juste vu sur fichier, sur les appareils, la liste des surveillants, des superviseurs.. j’ai pu signer à distance et non sur papier directement comme par le passé. Ce qui est déjà une avancée significative. Je suis sûr qu’au terme de l’examen, on aura encore cette année moins de récriminations en termes de marchandage, de clientélisme. Les enseignants qui sont désignés pour la correction, pour la surveillance sont des enseignants méritants. Ils ne sont plus contraints à aller négocier avec qui que ce soit. C’est déjà une avancée significative. Le souhait est que cela puisse durer, que cela puisse se pérenniser. Que d’année en année, nous puissions améliorer les choses. Éduc Master m’a permis de résoudre pas mal de problèmes: les inscriptions fantaisistes, les déplacements inutiles, des enfants qui ne remplissent pas les conditions que l’on met, nous avons réussi à amenuiser autant que faire se peut ces dérives. Ça ne veut pas dire qu’on les a anéanties totalement. La vie constitue un combat perpétuel, on continuera toujours de faire de notre mieux afin que les choses puissent très bien marcher.

Pour finir, dites-nous monsieur le ministre, qu’est ce qui motive le choix d’un centre de lancement officiel au plan national comme chaque année ?

J’avais déjà dit par le passé que plusieurs raisons motivent le choix d’une localité pour qu’il y ait lancement officiel pour la rentrée des classes ou de l’examen du CEP. Deux raisons fondamentales. La première, peut-être que l’État a constaté dans une localité que le taux de scolarisation est assez faible. C’est-à-dire que les populations s’intéressent très peu à la scolarisation des enfants. Alors l’État fait l’option d’aller vers ces genres de localités là à ces occasions pour leur montrer que c’est bon d’envoyer les enfants à l’école. Tous ceux qui sont venus ici sont des gens qui sont allés à l’école avec tout ce que vous avez vu là comme mouvements, comme déplacements, comme autorités, hommes comme femmes. Ça pourrait inspirer les populations à se dire voilà, nous-mêmes nous devons envoyer nos enfants à l’école. Deuxième raison, c’est parfois le taux de promotion, c’est-à-dire que les enfants ne réussissent pas à être très nombreux dans la localité aux examens. On fait le point sur un certain nombre d’années. Lorsqu’on fait le point sur trois ans et on voit que le taux de réussite dans une localité reste faible, alors l’État fait l’option d’aller dans cette localité pour montrer aux gens qu’il y a encore des efforts à faire et que l’État ne les a pas oubliés, ne les a pas négligés. Et donc, nous-mêmes nous devons faire des efforts pour accompagner ce que fait l’État. Voilà essentiellement les raisons qui justifie le fait que l’ont choisissent une localité ou une autre. Je suis heureux de constater que Coopaha ici dans Lokossa est une école qui est assez vieille mais qui est quand même assez entretenue. Je saisis l’occasion pour vous dire que j’ai encore des salles de classes fermées là, non utilisées, du fait des fusions, parce qu’il manque encore d’effectifs dans l’école, voyez-vous. Donc la raison dont je vous parlais tout à l’heure se justifie à travers ce qu’on voit ici. Moi je ne suis pas heureux de voir des salles de classes fermées alors qu’il y a des enfants dans la localité. Vous voyez pourquoi nous sommes venus ici dire aux gens d’envoyer les enfants à l’école. C’est de leur droit, il faut le faire, il faut les envoyer à l’école. Je vous remercie.

Transcription : Fidèle Sèna VODOUNON

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